Une mauvaise gestion.
Une Haute administration qui laisse faire ces désordres.
L’annulation des élections par les fautes de l’administration et les fraudes dans le décompte des bulletins a permis à la Direction de prendre des mesures néfastes qu’il faudra corriger.
La Haute Administration n’a rien fait devant cette situation délétère. Ces errements n’ont été ni sanctionnés ni combattus ? Tout au contraire, les moyens pour vous ôter la parole ont été multipliés :
- En bricolant à la hâte de nouveaux statuts pour réformer les conditions de ces élections. L’incompétence et la précipitation ont été telles qu’il leur a fallu faire publier un rectificatif au Journal Officiel.
- En supprimant la « Commission de Contrôle » selon le vœu plusieurs fois annoncé du directeur de la caisse.
- II semble plus aisé pour les responsables de supprimer les outils anti-corruption que de mettre fin à cette gabegie.
- En ne faisant rien pour rétablir l’équilibre démographique qui conduit notre régime à la ruine.
- En étant accommodant avec les initiatives qui nous poussent vers le régime général dont nos 8 milliards de réserves viendraient combler une partie des déficits.
Dans le même temps de nouveaux modes de calcul des cotisations était sournoisement proposé.
Une innovation hasardeuse : Nouveau calcul de la CSG…
Le gouvernement est allé de nouveau à l’encontre des professions libérales en lançant, dans des conditions toujours aussi peu transparentes, une réforme de l’assiette des cotisations sociales des indépendants. Il s’agissait de modifier l’assiette de la CSG qui serait directement incluse dans le calcul des cotisations dans un but de simplification fiscale. Cette réforme touche directement les affiliés de la CIPAV.
En effet, la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 a posé les bases d’une assiette unifiée pour cotisations et contributions, sans que ses effets aient été évalués de façon claire.
Pour les professions libérales relevant de la CIPAV, cela se traduit notamment par une hausse des taux de cotisation. Le projet a été présenté aux organisations professionnelles, sans même avoir été précédé d’une mesure d’impact chiffrée.
De fait, il n’a comme objet que d’alléger la CSG pour les artisans.
…Une nouvelle augmentation pour les Professions Libérales
Selon le principe des vases-communiquant l’économie entraînera une augmentation de 1 milliard pour les professions libérales. Ce milliard devait être compensé par l’État : promesse oubliée.
Cette réforme, présentée comme simplificatrice, tend en réalité à augmenter la part des prélèvements sociaux supportée par les indépendants, sans transparence suffisante sur les droits nouveaux attendus en contrepartie.
Un cadre réglementaire récent prévoit que les cotisations et prestations puissent désormais évoluer par décret. Il ne s’agit donc plus seulement d’ajustements techniques, mais d’un changement de paradigme pour la gestion de nos retraites.
C’est un glissement vers « l’étatisation » de nos régimes ainsi que l’a relevé la commission des affaires sociales du Sénat.
Face à ces dérives des majorités de rencontre, sans unité, ni volonté ont laissé faire.
Seule une majorité de gestion unie, responsable et cohérente sauvegardera vos intérêts.
cotisants et futurs prestataires, soyons vigilants et organisés pour défendre nos intérêts communs.